Cependant, diverses sources révèlent des discussions sur la mise en place d'une "maîtrise de l'énergie". Le montant du chèque n'est pas encore connu, mais il sera déterminé en fonction du niveau de revenu des ménages concernés. Il s'agit d'une mesure formulée par le gouvernement afin de compenser la hausse des prix de l'énergie en fin d'année. La décision sur cette mesure sera annoncée par François Hollande après le samedi 21 septembre.
Le chèque énergie La possibilité d'octroyer un chèque énergie aux ménages à revenus modestes en raison de l'augmentation du prix de l'électricité et du gaz a été évoquée. Par ailleurs, l'ancien ministre de l'Energie avait demandé en juillet un rapport sur ce sujet à l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Ce rapport porte sur les tarifs sociaux du chauffage électrique et au gaz, avec pour objectif d'inciter le Gouvernement à renforcer l'accompagnement des ménages modestes par la baisse des tarifs et les chèques énergie. De plus, les mesures mises en place jusqu'à présent ont été jugées insuffisantes.
Selon les statistiques, 4 millions de foyers français consacrent actuellement plus de 10 % de leurs revenus au paiement des factures énergétiques. Jusqu'à présent, les taux sociaux touchaient un peu plus d'un quart d'entre eux. En revanche, le chèque énergie touchera désormais 2 millions de foyers à très faible pouvoir d'achat. Il s'agit notamment des maisons avec un système de chauffage au mazout.
Négociations sur les tarifs sociaux
A l'approche de 2014, les tarifs de chauffage des ménages modestes passeront de 90 € à 180 €. C'est pourquoi l'ADEME prévoit de négocier un chèque de 280 euros par foyer lors de la Journée de l'Environnement. Pour l'Etat, le coût de cette mesure est estimé à 1 000 millions d'euros.
Cependant, plusieurs rendez-vous sont programmés à l'ordre du jour de l'ADEME avant les assises de l'environnement. En tout état de cause, les primes énergétiques ne seront pas accordées avant 2014.