Jusqu'à présent, les solutions de chauffage basées sur le système de cogénération étaient plutôt destinées à un usage collectif et industriel. Cependant, les chaudières CHP pour le chauffage et l'électricité ont rencontré un grand succès auprès des Allemands. Récemment, ce type de chaudière a également été installé en France, notamment dans les maisons individuelles et les grands appartements.
Le principe de fonctionnement de la chaudière CHP
Idéale pour la production d'électricité, de chauffage et d'eau chaude sanitaire, la chaudière à cogénération utilise comme source le gaz naturel ou le gaz propane. Sa production annuelle d'énergie s'élève à 3 000 voire 4 000 KWh, permettant une économie de 30 % sur la facture énergétique. Ce système de chaudière utilise la technologie WhisperGen.
D'une largeur de 40 cm et d'une hauteur de 50 cm, la chaudière à cogénération dispose de deux moteurs : un moteur Stirling 4 cylindres et un moteur à combustion externe. Pour son installation, il nécessite au moins 2 m² disponibles au sol.
En moyenne, le budget d'installation de ce type de chaudière s'élève à 18 000 euros. Il est très silencieux et nécessite très peu d'efforts d'entretien.
Des économies sur la facture énergétique
Le principal avantage de la chaudière à production combinée de chaleur et d'électricité est la possibilité d'économiser du combustible. Économisez jusqu'à 45 % sur la production d'électricité et utilisez 25 % de carburant en moins. Le propriétaire d'une maison ancienne, d'une superficie de 160 m², pourrait ainsi économiser jusqu'à 500 euros par an sur la facture énergétique.
En moyenne, la durée d'amortissement d'une chaudière de cogénération à usage domestique est de 11 à 13 ans.
Le système de cogénération en France
Lors de la Conférence Environnementale au Palais d'Iéna à Paris, le Président de la République, François Hollande, a annoncé plusieurs mesures en faveur des énergies renouvelables. Ils visent à redynamiser la production d'énergie photovoltaïque, la cogénération et la biomasse. De plus, la part de la production d'énergie nucléaire en France passera de 75 % à 50 % d'ici 2025.